Le 9ème Forum social mondial qui s’est déroulé du 27 janvier au 1er février dans la ville de Belém au Brésil, a été un formidable succès et un moment très important d'échanges sur les nouvelles formes d'action et d'innovations politiques. C'est le pendant altermondialiste du Forum économique mondial de Davos.
133000 participants venus des quatre coins du monde, 2.400 ateliers, séminaires, conférences, réunions et événements parmi lesquels le développement territorial, durable et solidaire a tenu une place de choix.
La dynamique entamée il y a neuf ans ne s'est pas essoufflée. Au contraire. La crise économique qui s'abat sur le monde est venue légitimer le grand rendez-vous altermondialiste et rappeler qu'un autre monde est non seulement possible mais surtout nécessaire. Il y a urgence.
La crise financière a largement dominé les débats au Forum social mondial. De nombreux intervenants ont essayé de dégager des solutions alternatives pour une plus grande régulation des échanges de capitaux.
La solution est simple: "Il faut exiger des multinationales qu'elles bouclent des comptes précis et transparents pour chaque pays dans lequel elles ont des filiales. Cela évitera de déplacer les bénéfices dans des paradis fiscaux". "Il s'agit aussi de renforcer le contrôle des instituts financiers et d'introduire une taxe internationale sur les transferts de capitaux. Le produit de cette taxe pourrait par exemple être utilisé pour atteindre les "objectifs du millénaire fixés par l'ONU".