De la négociation, pour les jeunes, il n’est sorti vraiment rien de précis et de concret, et une phrase curieuse : « Il est également nécessaire que le service public de l'emploi renforce son suivi des jeunes et leur propose une offre de services spécifique ». Quelle est cette proposition ?
Doit-on encore rappeler le million de jeunes accueilli, les millions d’entretiens réalisés, les centaines de milliers d’emploi, de formation, de mesures d’aide, trouver via les Missions Locales.
Faut-il encore et toujours démontrer l’utilité du travail des 11 000 salariés des Missions Locales qui sont en première ligne au quotidien dans la crise pour écouter et accompagner les jeunes dans leur recherche d'insertion?
Aurons-nous des moyens supplémentaires pour faire face ?
Depuis 2005, l’état n’a pas augmenté sa participation aux budgets des Missions Locales.
Le fonds d’insertion pour les jeunes a diminué de près de 40 %.
Rien n’a été adapté à la nouvelle situation, ni le CIVIS, ni la CPO.
Un plan de relance pour les banques !
Un plan de relance pour l’automobile !
Rien pour les jeunes !
Mobilisons nous, le 19 mars !