Dès juin 2009, le revenu de solidarité active doit garantir à toute personne, qu’elle soit ou non en capacité de travailler, de disposer d’un revenu minimal. L’allocation accordée augmentera lorsque l’allocataire travaillera.
Une des conditions essentielles de la réussite concerne l’accompagnement des personnes. Mais quelles sont les modalités de mise en œuvre de cet accompagnement ? A 2 mois du démarrage, qui s’en occupe ?
Le Département craint une compensation insuffisante du transfert de charges et n’a pas encore définit son dispositif.
Va-t-il ajouter une feuille au mille feuille ou s’appuiera t il sur les acteurs déjà expérimentés : CCAS, Missions locales, SIAE... ?
Pôle emploi ? Il a d’autres priorités : réussir la fusion, accueillir les personnes dont le nombre connaît une très forte augmentation.
De plus, il semble clair que si le Département souhaite une prestation ciblée de Pôle emploi, il devra la payer.
Quant au paiement du RSA, les CAF, qui ont déjà du mal à assurer le versement des prestations dont elles ont la charge, sont seulement entrain de recruter un millier de personnes.
N'est ce pas l'occasion de structurer sur chaque territoire un opérateur unique de l'accompagnement professionnel et social de tous les publics ?