La grogne monte contre la rigueur budgétaire qui menace 415 projets. Le nouveau réseau Vélo et marche va interpeller le ministre des Transports, lors de sa venue au salon et au congrès des maires, le 20 novembre.
Le plan vélo et marche 2023-27 avait été plébiscité par les élus locaux. Lancé en 2022, il reposait sur un soutien financier pluriannuel de l’Etat, un gage de sécurité pour les intercommunalités engagées à la faveur de la loi LOM, dans la construction d’infrastructures comme des pistes cyclables. Fortes de la parole de l’Etat, ces intercommunalités n’avaient pas hésité à faire appel à de l’ingénierie nouvelle.
Et patatras… le fonds mobilité active a été gelé en 2024 et le gouvernement veut le supprimer en 2025. 415 projets sont menacés, selon Françoise Rossignol, la présidente du club des villes et territoires marchables et cyclables qui fusionne avec Vélo et Territoires.
Lettre ouverte au gouvernement
Pour le nouveau Réseau vélo et marche, soutenu par l’Association des maires de France, il est urgent d’agir vite. Une pétition en forme de lettre ouverte au gouvernement a été lancée.
« Non, les infrastructures cyclables ne relèvent pas que du local : elles ont besoin du soutien national pour rejoindre le peloton de tête des pays cyclables européens, nous en sommes loin ! », précise le texte. « Il y a encore à faire pour les collégiens et dans les quartiers de la politique de la ville », précise Françoise Rossignol.
àSignez et faites signer la lettre ouverte de Vélo & Territoires et du Club des villes et territoires cyclables et marchables
à Consultez le communiqué de presse post-Rencontres Vélo & Territoires