Le dernier effet d'annonce et médiatique du gouvernement prononcé par Eric BESSON, le nouveau ministre de l’immigration : l'échange d'un titre de séjour pour un clandestin contre la dénonciation d'un réseau de passeur, sera tout aussi inefficace que les autres. Le clandestin obtiendrait d'abord une carte de séjour de six mois avec un suivi social dès le dépôt de plainte et une carte de séjour de 10 ans, si une condamnation effective est prononcée.
D’abord, si la France n'accorde pas de papiers à un clandestin, c’est pour des raisons économiques ou sociales, en quoi la dénonciation du passeur modifierait ces motifs. Ensuite, les passeurs ont des réseaux puissants, le clandestin et sa famille auront besoin d’une protection importante. Est-ce possible ?
Une telle mesure, papiers contre dénonciation, est déjà mise en œuvre pour combattre la prostitution. Elle n’a aucun effet.